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CORDOBA / DÌA GAUCHO



ARGENTINE PARMI LES GAUCHOS // 28/05/2017 //
Après une nuit de bus, nous sommes arrivées à Córdoba. Deuxième plus grande ville d’Argentine après Buenos Aires. 
L’Argentine coûte très cher, nous avons donc trouvé un volontariat au Morada Hostel : réceptionniste de nuit. On a bien envoyé des mails à toutes les Finca alentours pour travailler avec des chevaux, en vain. C’est la basse saison, l’hiver est là. 

Camille nous a recommandé de prendre contact avec Salvador, un Gaucho de Córdoba, qui a une magnifique Finca : Salvador Gimenez Turismo Ecuestre, a quelques heures de là. Il nous a invité à l’anniversaire d’un de ses amis, pour l’occasion, un rassemblement de Gauchos au milieu de la montagne, uniquement accessible à cheval. 
Donc pour notre première soirée de travail Sophie aura le tour de 20h à 2h du mat’ et moi de 2h à 8h du matin. Et hop, ni une, ni deux, on part direction le terminal de bus où l’on retrouvera Marina, une Cordobesa, également invitée à l’événement. Après une heure de bus, quelques minutes de voiture, c’est parti pour quelques heures à cheval, entourées de Gauchos. 
Le paysage sublime se dévoile au fur et à mesure de la balade, la troupe s’agrandis, une dizaine de Gauchos nous a rejoint en chemin. 

Arrivée au milieu de nul part, les yeux qui brillent, le sourire aux lèvres, nous voilà entourées de Gauchos, de chevaux et de nature. Un bonheur. 
Je pense que les mots ne suffiront pas à expliquer cette journée incroyable, alors je vous recommande vivement de regarder la vidéo. 

On a mangé une vache, on a bu du Fernet et du vin mélanger à du soda (oui, ils sont parfois étrange ces argentins), on a dansé la chacarera, on a défilé a cheval, on a chanté « joyeux anniversaire », on a ri, on a ri encore, on était bien. On voulait rester là-bas toute la vie. 

Puis vint le moment de partir. Un rapide au revoir avec le cœur, ne pas s’attarder, c’est trop triste. Ne pas penser. Galoper, se sentir libre, voir la nuit tomber, ne plus rien voir du tout et faire confiance à son cheval. Il reste encore quelques heures de cette aventure avant de prendre le bus. 
Serrer contre son cœur les derniers Gauchos du groupe et monter dans le bus. Sophie a craqué, des larmes ont roulé sur ses joues et nous sommes rentrées pour travailler. 20h - 2h du mat’. 

Une journée de 24h, une journée de celles dont on se rappellera toute notre vie. 

Merci Salvador, merci à tous de cet accueil, merci, merci, merci. 

Pour voir la vidéo de cette journée :  cliquez ici